Interview : PussyKat

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas posé de questions à une actrice de X. On répare cela avec PussyKat ! Avec PussyKat Production, elle est des deux côtés de la caméra. Son compagnon, Leyluken, est son unique partenaire masculin, mais elle tourne souvent avec d'autres femmes. Notez que cette mère de famille est passé dans Tellement vrai, aux côtés de Leyluken.
Elle mène sa barque depuis des années et c'est remarquable en soi.

Pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter ?
Hello, je suis PussyKat, star du X internationale, productrice, feature dancer (show girl.) J'ai 27 ans, et ça fait 8 ans que je suis dans le porno. J'ai fait plus de 500 médias, parutions tv, magazines, etc. à travers le monde. J'ai gagné de multiples trophées dont le "Venus Award" la meilleure actrice Asiatique et le "DDF award" de la meilleure hardeuse... Je suis aussi marraine & guest stars pour de nombreux salons de l'érotisme en Europe ... 
Je suis l'icône mondiale de la campagne STOPCHILDPORNO de Child Focus (NDLA : avec Rocco Siffredi.) La campagne a reçu plus de 450 000 Euros de don, 15 jours après son apparition, j'ai également tourné un clip publicitaire, pour la campagne STOPCHILDPORNO et celui-ci a gagné de nombreux prix dont celui de la Meilleure Campagne de Protection de l'Enfance au Festival International de Florence (Italie) et la 3ème place aux Lions d'or de Cannes, en catégorie "Meilleur Impact Médiatique au Monde".

Tu as plusieurs fois raconté que tu voulais devenir modèle. Et que c'est comme ça que tu as contacté Leyluken, alors photographe. Qu’est-ce qui t’a donné envie d’être modèle ? Pour quelles marques as-tu posé ?
Je suis une passionnée de photo depuis toujours, que ce soit des photos de paysages, de mode ou de nu... Je suis fière de mon corps et pas complexée. Je me suis lancée en tant que modèle photo. 
J'ai été égérie de plusieurs marques de lingeries, sous un autre pseudo. Je ne peux malheureusement pas citer de noms et ceci a été fait avant mon entrée dans le porno. 

Quelques années plus tard, à un salon de l'érotisme, des visiteurs te prennent pour Katsuni. Ca te donna envie d'être actrice, à condition que Leyluken soit son unique partenaire masculin. Avec qui as-tu réalisé ta première scène ? Est-ce que ton compagnon a tout de suite accepté d’être acteur ? Comment s’est passé ton premier tournage ?
Mon compagnon est un homme plus que polyvalent... (sourire)
L'histoire est longue, pour ceux & celles qui ont pu voir notre reportage sur NRJ12 (NDLA : Tellement vrai) la connaissent... Mais en bref, c'était un choix de couple, de se lancer dans le porno, en tant qu'acteurs & producteurs. Ma première scène était avec mon compagnon, pour une production polonaise, qui maîtrise la 3D et qui a voulu se lancer dans le porno. C'était sur Paris, il faisait plutôt froid ce jour-là, comme il avait plu la veille. Le tournage s'était très bien passé à part qu'il a fallu refaire une 2ème fois la scène du plongeon dans la piscine -glacée- (rire) Mais sinon, aucun soucis.

Pour les femmes, tu n'as pas d'exclusivité. Donc tu tournes surtout des scènes lesbiennes. Avais-tu déjà eu beaucoup d’expériences avec des femmes, avant de débuter ?
Je tourne uniquement avec mon compagnon pour les scènes hard. Et sinon je tourne avec des femmes. Je n'avais pas beaucoup d'expériences avec des femmes avant d'entrer dans le porno, à savoir que j'avais 19 ans (rire) mais ça va je me suis perfectionnée depuis le temps, j'ai découvert le plaisir saphique c'est plutôt plaisant ! Et à vrai dire c'est sympa le jeu de séduction entre femmes, car je suis très dominante. Mais pour être honnête, un cunnilingus c'est bien, mais un coup de bite c'est beaucoup mieux... (sourire) 

As-tu eu d’autres partenaires masculins, à l'écran, que ton compagnon ? Est-ce qu’à l’avenir, tu pourrais tourner avec d’autres hommes ?
Le fait d'être actrice et productrice de ma propre boite me permet d'être totalement libre dans mes choix, financièrement parlant. Je n'ai nullement besoin de tourner avec d'autres acteurs ou, comme m'a dit vulgairement un jour une actrice qui se reconnaitra, non, je n'ai pas besoin de faire le tour de toutes les bites pour que l'on m'accorde le statut de "Star du X". Non, ce n'est pas le nombre de bites qui fait de nous des stars du X, mais comment on gère notre carrière. Non pas que je sois allergique à d'autres bites. Ce n'est pas non plus que je doive absolument satisfaire mon public. Ni par besoin financier. Je gère mon business et ma carrière, en tenant compte de ma situation de mère de famille. 
Un jour viendra, où ils (NDLA : ses deux enfants) comprendront exactement ce que font leurs parents. Ils pourront être fiers de savoir que l'on a fait notre travail dans les règles de l'art, en se souciant de leur bonheur et de leur fierté. Ils pourront même reprendre le business, quand ils auront 18 ans (sourire) Car oui, notre travail est plutôt plaisant aux yeux des gens, mais c'est un vrai business, auquel il faut consacrer beaucoup de temps. 

En 2010, tu as lancé PussyKat Production. Tu préfères être actrice ou productrice ?
(Rire) J'aime jouer la comédie, être devant la caméra, passer du bon temps avec des jolies femmes... Mais le temps viendra, où je préférai être uniquement productrice (sourire) 

Depuis toutes ces années, tu as forcément des anecdotes de tournage...Bon allez je t'en donne une... C'était lors d'un tournage pour une production américaine, à Budapest. J'étais traductrice et j'accompagnais l'une des filles de ma production. Nous avions beaucoup rit car le shooting était entre elle et une "mamie" de plus de 70 ans. Elle était totalement partante pour le tournage, mais on ne s'attendait pas à ce que ce soit une vraie mamie gâteau ! Entre ses expressions et ses poils à foison nous étions pliées en deux.

Est-ce qu’il y a des pratiques que tu refuses de faire devant la caméra ?
Ouiiiii, of course ! Je suis conservatrice. Une jeune femme avec beaucoup de principes... J'ai donc beaucoup de limites. Donc pas avec d'autres hommes que mon compagnon, pas de déviances (genre uro, scato, etc.), pas d'enfants, pas d'animaux etc. Bon après, ça ne veut pas dire que je raffole d'une baise en missionnaire ! (rire) J'aime quand c'est sauvage : mains attachées, strangulations, fessées... Et ça, pendant des heures ! Si possible... (rire)

Dans des interviews, tu as parfois cité Clara Morgane. Est-ce que tu as des modèles, en terme d’acteur (ou d’actrice) ou de producteur ?
J'ai cité Clara Morgane une fois (NDLA : Google me dit deux fois), au tout début de ma carrière, juste pour expliciter le fait que je ne tourne qu'avec mon compagnon (sourire) 
J'ai eu l'occasion d'être Guest star avec elle, lors d'un salon de l'érotisme, en Belgique. C'est une personne adorable, avec une très belle carrière. 
Je ne suis fan de personne. D'aucune célébrité. Ouh là là ! Oui, je sais, c'est peut-être bizarre... ah si : je suis fan de mes fils !

Une touche d'humour pour finir. Est-ce qu’on te confond encore avec Katsuni ?
Katsuni a eu une carrière exemplaire. J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'échanger avec elle. C'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules et dont je partage une partie de la vision des choses. Forcément, au tout début, les médias ont sauté sur l'occasion de me comparer à elle. Un exemple: ma première interview de 8 pages pour Hot vidéo portait le titre "PussyKat veut coiffer la couronne de Katsuni". J'avais d'ailleurs un peu peur, en découvrant le titre, que Katsuni le prenne mal. Même si j'expliquais qu'au contraire ce n'était pas mon but. 
Non, en France, on ne me confond plus du tout avec Katsuni. On me reconnait très souvent en tant que PussyKat.
A l'étranger, la confusion ne s'est jamais présentée. Il faut dire aussi que 95% de mes activités, notoriété et productions, sont plutôt tournées vers l'étranger.

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