Fais-moi mal, Johnny !

L'autre jour, un gars sur Twitter a commencé à m'envoyer des messages privés. On s'est rencontré lors d'une discussion autour d'Akira Lane et il me disait que c'était une pute, en l'illustrant d'images d'elle en plein bondage.

Le SM, ce n'est pas mon truc. Ca ne m'excite pas. Là, c'est une des images qu'il m'a envoyé et j'ai surtout mal pour elle (même si je me doute bien qu'elle surjoue la captive humiliée.) Au moins, chez Kink, le SM est suivi de pénétrations. Mais regarder une vidéo avec juste du SM, non. Et comme c'est moi qui définie la ligne de MON blog, pas de SM ici !
On m'a toujours appris qu'il fallait respecter les filles (du moins, jusqu'à ce qu'elles acceptent de coucher...) et réaliser tous leur désir. Le jour où une fille m'a demandé de la fesser, j'ai bugué : il y avait une contradiction entre les deux ordres ! Je n'aime pas les films américains, parce que systématiquement, les filles tiennent des propos orduriers. Leurs partenaires leur tirent les cheveux, leur crache à la figure, au moindre contact bucco-génital (fellation ou cunnilingus), la suceuse bave... A la fin, elle est pleine de salive, son maquillage a coulé et bien sûr, son visage est maculé de sperme. Elle est loin, l'époque où Les visiteuses était le summum du hard-crade ! Moi, ce n'est pas comme ça que je conçois un acte sexuel. Entre ça et la missionnaire, il y a des nuances, non ? Il est vrai qu'aux Etats-Unis, le X est un miroir de la société. Au boulot, si on est moche et que l'on ose dire à une collègue qu'elle est mignonne, on est bon pour un entretien disciplinaire ! Alors devant son ordi ou sa TV, Mr Smith veut se lâcher. Il veut des "putes", des "salopes"... Comme mon gars générique sur Twitter...

Après, l'erreur des féministes est de confondre ce qui se passe devant la caméra et ce qu'il se passe hors-caméra. Les scènes sont scénarisées. La fille sait d'avance qu'on va lui tirer les cheveux ou qu'on va lui poser des pinces à seins. Elle donne son accord et refuse telle ou telle pratique. Quant aux cris de douleurs ou aux pleurs, cela fait parti de son jeu d'actrice. La fille a un "safe word" pour que l'on arrête lorsque cela va trop loin. Justement, dans le cas de Nikki Benz, il y a eu des "improvisations" et le tournage aurait continué malgré ses demandes d'arrêt. C'est la preuve que c'est l'exception. A contrario, c'est dans les tournages où en apparence, la fille est bien traitée, qu'on l'abandonne à la fin de la scène, sans même lui donner un sopalin pour s'essuyer...

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