Mademoiselle (2016)

Aujourd'hui, je vais parler d'un film "pas-X" : Mademoiselle, sorti en 2016. Dans la Corée des années 30, alors envahie par les Japonais, un escroc veut épouser une jeune (et riche) héritière pour la déplumer. En guise de complice, il envoie une petite voleuse travailler comme soubrette auprès de l'héritière. Puis la voleuse tombe amoureuse de l'héritière...
Si j'en parle sur ce blog, c'est qu'il y a de belles scènes d'amour entre les deux femmes. Les amateurs de lesbiennes Asiatiques seront servis ! De quoi se rincer l’œil... Je ne sais pas vous, mais parfois, l'érotisme m'excite davantage que la pornographie.

Par son érotisme torride, il rappelle des films comme L'empire des sens, Basic Instinct ou L'Amant. Depuis, quand il y a du cul dans un film, c'est soit vulgaire (cf. Baise-moi), soit du militantisme chiant (cf. La vie d'Adèle.) Sans oublier ces films ricains soit-disant "chauds" où les acteurs n'enlèvent même pas leur pantalon... Le défaut de la plupart des films érotiques, c'est que souvent, tout le reste passe à la trappe. Dans Colour of night ou Sliver, ils font surtout du remplissage entre deux scènes de cul.
Dans Mademoiselle, il y a un vrai scénario et une vraie intrigue. Les manipulés deviennent les manipulateurs et vice versa. Dans le triangle escroc-soubrette-héritière, les alliances sont mouvantes. Il y a de vrais retournements de situation.

Le dernier point, c'est une sous-intrigue. L'oncle de l'héritière a fait fortune dans les livres érotiques. Il s'offre de vieux manuscrits qu'il copie. Il organise des séances de lecture où l'héritière lit les passages les plus crus à des bourgeois Japonais libidineux. Puis le livre est mis aux enchères.
Dans les années 30, les livres érotiques étaient censurés, voir interdits. C'était le temps des "enfer", les bibliothèques secrètes de livres érotiques et des imprimeurs clandestins. Il y avait donc de l'argent à se faire...

(Photos copyright Bac Films)

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